Threats
Coastal development : Despite laws designed to protect mangroves, landowners and developers still cut then down to improve waterfront views and make room for docks and marinas. Hurricanes and storms : Naturals hazards occasionally claim small stenches of mangroves. |
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Les mangroves
Les mangroves couvrent une superficie d’environ 3000 ha en Guadeloupe.
Elles se développent sur les rivages du Grand et du Petit Cul-de-Sac
Marin et dans certains estuaires. Les zones de mangrove occupent 2325 ha
autour du Grand Cul-de-Sac Marin (Chauvaud, 1997). Du front de mer vers
l’intérieur des terres, on distingue tout d’abord la
mangrove du bord de mer constituée par le palétuvier rouge
(Rhizophora mangle), la mangrove arbustive composée de palétuviers
rouges et de palétuviers noirs (Avicennia germinans et A.schaueriana)
et la mangrove haute composée de palétuviers rouges, de palétuviers
blancs (Laguncularia racemosa) et de palétuviers gris (Conocarpus
erectus) (Imbert et al., 1990).
• Mangroves : dans les Antilles Françaises les mangroves ont longtemps été accusées d’être des zones insalubres. Aujourd’hui, beaucoup d’organes de décision les considèrent comme constituant des zones foncières bon marché. Dans l’archipel Guadeloupéen, une grande partie des travaux d’aménagement côtiers récents ont été réalisés et continuent de se faire au détriment de cet écosystème (ports, marinas, hôtels, zones industrielles, aéroports, décharges d’ordure...). Si en Guadeloupe stricto sensu, les mangroves couvrent encore près de 3.000 ha, elles sont en voie de disparition rapide dans les autres îles de l’archipel.
Écologie de la Forêt de Palétuviers |
LA FORÊT DE PALÉTUVIER VIE AU BORD DE LA MER
« Les mangroves sont les forets le long de la mer. La majorité
du littoral subtropical et tropical est dominée par des mangroves, couvrant
une aire estimée à 22 millions d’hectares. Cependant, au cours des dernières
décennies, la zone totale des mangroves a de plus en plus diminué en raison
des activités humaines telles que les déforestations, la diversion des eaux
douces et les conversions en d’autres.usages. »
( Snedaker, S.C., université de Miami, Division de biologie marine
et de pêche,.)
Photo - Forêt De Palétuvier, Bhitankanika, Orissa,Inde
Sur le plan taxonomique, les forêts de mangroves sont composées d’arbre divers résistants au sel et d'autres espèces qui prospèrent dans les zones intertidales des rivages et des estuaires tropicaux abrités. Les arbres de palétuvier se sont particulièrement adapté avec des racines aériennes et filtrant le sel, et avec des feuilles rejetant le sel ce qui leur permettent d'occuper des zone humides saumâtres où d'autre flore ne peut pas survivre.
UNE CORNE D’ABONDANCE DE LA VIE
Les forêts de palétuvier sont essentielles pour des écosystèmes côtiers sains. Le détritus organiques naturels de cette forêt, consistant principalement en feuilles et branches tombées des palétuviers, fournit des nutriments pour l’ensemble du biotope marin et supporte une large variété d’espèces vivantes inféodées à la mer. Toute cette vie se transmet par des interactions complexes associées directement par ces détritus ou indirectement par les chaînes alimentaires d'algues planctonique et épiphytiques.
(note: En plus des détritus, le plancton et les algues benthiques sont des sources primaires de carbone dans l'écosystème des mangroves,.)
Les extensions intertidales peu profondes qui caractérisent les zones humides de mangroves offrent des refuges et des zones de nurseries pour de nombreux juvéniles de poissons, crabes, crevettes et mollusques. Les mangroves sont également le lieu principal de nidification et sites de migration pour des centaines d'espèces d'oiseaux. À Belize, par exemple, au mois 500 espèces d’oiseaux ont été répertoriés dans les zones de mangroves. Mentionnons aussi que la mangrove est l’habitat exclusif d’espèces rares tels le lamantins, le singe mangeur de crabes, de lézards spécifiques, de tortues aquatiques et de poissons amphibie ou à reproduction par parthénogenèse.
L'ORIGINE DE L'ESPECE :
Les scientifiques théorisent que la première espèce de palétuvier est provenue de la région Indo-Malaisienne. Ceci peut expliquer le fait qu'il y a bien plus d'espèces de palétuvier actuellement dans cette région que n'importe où ailleurs.
Par leurs graines et de leurs propagules ayant la capacité de flotter, et ainsi portées par les courants océaniques, certaines de ces premières espèces originelles de palétuvier ont pu dériver vers l'ouest jusqu’en Inde et en Afrique orientale, et vers l'Est jusqu’en Amérique occidentale, puis arriver en Amérique centrale et du Sud pendant la période crétacée supérieure et à l'époque du miocène inférieur ( il y a entre 66 et 23 millions d'années) . Par la suite, la diffusion de palétuviers dans l'ensemble de la mer des Caraïbes a pu se faire à travers un passage ouvert qui a longtemps existé entre les deux continents américains à l’endroit où le Panama se trouve aujourd'hui. Plus tard, les courants océaniques ont pu avoir porté des graines de palétuvier sur la côte occidentale de l'Afrique et aussi loin au sud comme en Nouvelle Zélande. Ceci pourrait expliquer pourquoi les mangroves d'Afrique occidentale et des Amériques contiennent une colonisation réduite d’espèces semblables, tandis que ceux de l'Asie, de l'Inde, et de l'Afrique de l'Est contiennent une gamme beaucoup plus complète d’espèces de palétuvier.
Photo - Palétuviers Rouges,
Trang, Thaïlande
L’Écologie DES PALÉTUVIERS
Ces écosystèmes complexes sont trouvés entre les latitudes de 32 degrés nord et 38 degrés sud, le long des côtes tropicales de l'Afrique, de l'Australie, de l'Asie et des Amériques. Là, les classifications scientifiques des espèces qui constitue une mangrove divergent. Selon deux études scientifiques sérieuses ( Tomlinson-1986 et Field-1995), les palétuviers incluent approximativement 16 à 24 familles et 54 à 75 espèces. La plus grande diversité d'espèces de palétuvier existe en Asie du Sud-Est alors qu’il y a seulement 12 espèces de palétuvier dans le nouveau monde dont seulement 4 espèces le long des parties méridionales des côtes des Etats-Unis.
Les forêts de mangrove vivent à la fois entre deux milieux, agissant en tant qu'interface entre la terre et la mer. La stabilité que les palétuviers fournissent est d'une grande importance. Ils limitent l'érosion du littoral en agissant physiquement en tant que barrière naturelle tampon et filtre captant les matériaux alluviaux, fixant de ce fait la hauteur du sol par l'augmentation et l’accrétion des débris que les flux d’eau déposent. Les récifs de coraux voisins et les herbiers marins sont également protégés contre l'envasement et les dépôts de fines qui leur serait préjudiciable.
Un des facteurs primaires de l'environnement qui affecte les mangroves à long terme est le niveau de la mer et ses fluctuations. D'autres facteurs à plus courts termes sont la température de l'air, la salinité, les courants marins, les cyclones, les pentes de rivages et de substrat du sol. La plupart des palétuviers vivent sur des sols boueux, mais ils croissent également sur le sable, la tourbe et la roche détritique de corail. Si les conditions de marée sont optimales, les palétuviers peuvent s'épanouir loin à l’intérieur des terres, le long des extensions supérieures des estuaires côtiers.
Les palétuviers sont de taille différentes selon l'espèce et leur environnement, depuis de simples arbustes aux arbres de plus de 40 mètres. Les racines d'appui vertical de quelques espèces de palétuvier, telles que Rhizophora ou palétuvier rouge, et les pneumatophores d'autres tel qu'Avicennia ou palétuvier noir, contiennent beaucoup de petits "pores" de respiration, appelés « lenticelles ». Celles-ci permettent à l'oxygène de l’air de se diffuser vers le bas dans les racines souterraines subaquatiques grâce au tissu cellulaire du cortex perméable à l’air, appelé « aerenchyma». Ces lenticelles sont bien sur inactivées à marée haute.
Au cours de l’évolution, des adaptations à différents environnements marins côtiers ont produit certaines caractéristiques biologiques étonnantes au sein des communautés des palétuviers. Certaines espèces repoussent activement le sel hors de leur système interne, d'autres, par l'intermédiaire de leurs feuilles, leur racines ou de leurs branches, excrètent réellement le sel qu'elles ont pu absorber dans l’eau salée.
Parmi ces espèces particulières de palétuviers, le système racinaire de certains est si efficace dans sa capacité à rejeter le sel qu'une personne assoiffée pourrait boire de l'eau douce à partir d'une racine coupée, bien que l'arbre lui-même pousse dans un milieu parfaitement salé.
Certaines espèces de palétuvier peuvent se propager avec succès dans un environnement marin ceci encore en raison d’adaptations spéciales. Ainsi, grâce à la "viviparité" la germination de l’embryon commence sur l'arbre lui-même. La plante relâche plus tard ses embryons développés appelés « propagule », qui peuvent prendre racine dans le sol en dessous. La viviparité a pu avoir évolué comme un mécanisme adaptatif pour préparer les jeunes plantes à une dispersion sur de longues distances, à la survie et à la croissance dans un environnement fortement salé. Pendant ce développement vivipare, les propagules sont nourris sur l'arbre parent, accumulant de ce fait les hydrates de carbone et d'autres composés nécessaires pour leur croissance autonome postérieure. La complexité structurale réalisée par les propagules pendant cette première partie de leur développement, aide à leur acclimatation aux conditions physiques extrêmes qui autrement pourraient empêcher la germination normale des graines.
Une autre adaptation spéciale est la dispersion des propagules de certains "palétuviers" qui pendent des branchements des arbres mûrs. Ceux-ci tombent et par la suite prennent racine dans le sol entourant l'arbre parental ou bien sont transportés vers un littoral plus éloigné. Selon l'espèce, ces propagules peuvent flotter pendant des périodes étendues ( jusqu'à une année ) en restant toujours viables.
Ainsi, la viviparité et la grande longévité de leurs propagules permettent à ces espèces de palétuvier de se disperser sur des zones lointaines.
Une des caractéristiques de la mangrove est la croissance des différentes
espèces qui la compose, en zones bien différenciées. Dans l'écosystème de
la mangrove certaines espèces de palétuviers occupent des zones ou des niches
particulières. Des espèces de palétuvier croissent près du rivage des côtes
abrités, d'autres s’installent plus loin à intérieurs dans
les estuaires influencés
par l’action des marées.
Photo - Propagules des palétuviers rouges →
L'importance POUR LES COMMUNAUTÉS LOCALES
Traditionnellement, des écosystèmes de mangrove ont été utilisés de façon
durables par des populations humaine locales pour la production de leur nourriture,
des médecines, des tannins, du bois de chauffage et des matériaux de construction.
Pour des millions de résidants côtiers indigènes, les forêts de mangrove offrent
des ressources de base pour une vie sûre et durable, ce qui soutien aussi
leurs cultures traditionnelles.
Lors des ouragans et des tempêtes, le bouclier protecteur des mangroves (zones tampons) réduisent au minimum les dommages matériels et en vies humaines. Dans les régions où ces forêts frangeantes côtières ont été éliminées d’énormes problèmes d'érosion et d’envasement ont logiquement surgi et des pertes en vies humaines y sont parfois terribles. Les mangroves sont également très utiles en ayant la capacité de traiter les effluents, car les plantes absorbent les nitrates et les phosphates excessifs, réduisant de ce fait la contamination des eaux littorales proche.
Les PLUS GRANDES MENACES -- un ÉCOSYSTÈME DANS LE PÉRIL
Naturellement résilientes, les forêts de palétuvier ont su au cours des millénaires résister aux fortes tempêtes et aux nombreuses variations du niveaux des marées, mais maintenant à très court termes, elles sont dévastées par des empiétements modernes. Aujourd'hui, les mangroves sont parmi les habitats les plus menacés au monde, elles disparaissant à un rythme croissant, insidieusement, pourtant avec peu de manifestation d’une prise de conscience publique.
Les digues artificielles, les barrages inimportains dus à l’accumulation de macro déchets issus des activités humaines, souvent agglutinés par du goudron, A la surface de l’eau, la dispersion des lenticelles (organes de reproduction des palétuviers) est fortement susceptible d'être empêchée par dans les parties aérienne des racines, ceci favorise toutes les prédations.
Le stress environnemental peut détruire un grand nombre de palétuvier. Outre les productions de charbon de bois et de bois de construction qui ont sévèrement touché les mangroves, les activités liées à l’urbanisation touristique et d'autres développements industriels côtiers.
L'industrie rapidement d'extension d'aquiculture de crevette constitue la menace la plus grave aux palétuviers restants du monde. Littéralement les milliers d’hectares de forêts de mangrove de luxuriantes ont été détruits pour faire de la place pour des étangs artificiels pour l’industrie du boom de la crevette. Cette entreprise fortement volatile s'est développée exponentiellement au cours des 15 dernières années, laissant la ruine dévastatrice dans son sillage.
Jusque récemment, des forêts de palétuvier ont été classées par beaucoup de gouvernements (sous la pression de lobbies affairistes) en tant que "terres en friche", ou « marais inutiles ». Cette désignation incorrecte a facilité l’exploitation des forêts de palétuvier en tant que ressources bon marché pour l'affermage de crevette.
La quantité de destruction de mangrove est alarmante.
· La Thaïlande a détruit plus que la moitié de ses forêts de palétuvier depuis 1960.
· Aux Philippines, les mangrove sont passés de 448.000 hectares environ vers 1920 à seulement 110.000 hectares en 1990.
·
En Equateur, sur les 362.000 ha originels de palétuvier couvrant
le littoral, la disparition des mangroves est estimé entre 20% à 50%.
A elle seule dans la région de Muisne il a été détruit presque 90% des mangroves.
Globalement, ces dix dernières années, sur l’ensemble du pays, pas moins de
50% des mangroves détruites ont été due aux coupes claires faites au seul
profit à courte vue de l’exploitation des crevette.
VERS DES SOLUTIONS -- FORÊTS de PALÉTUVIER PROTECTRICES.
L’appât du profit à court terme Par la faute à la plupart des gouvernements nationaux à réguler dans la durabilité leur industrie de la crevette, et la précipitation la tête la première des organismes de crédit de la banque mondiale au développement d'aquaculture intensive sans répondre à leurs propres critères écologiques et sociaux indiqués
Puisqu'un marché largement profitable et en pleine expansion est la force d'entraînement derrière l'industrie de crevette, on appellera à une réduction mondiale de demande du consommateur de crevette est essentielle. Le destin de ce qui reste des forêts de mangrove ne peut maintenant que reposer dans les mains des consommateurs des nations riches qui importent ce « luxueux » produit qu’est la crevette.
Mais dans cette utopique attente, l’essentiel serait de faire imposer des règlements gouvernementaux locaux beaucoup plus stricts et l’application de mesures de protection draconiennes, ceci allant de pair bien entendu avec la participation des communautés locales pour les aider à organiser leur propre développement durable par leur implication à contrôler et protéger les ressources côtières a commencer par les forêts de mangroves.
Feuille de travail
de CARTE par Alfredo Quarto,
Directeur, Projet D'Action De Palétuvier
Red Mangrove (Rhizphora mangle) - The arching prop roots that extend out from the trunk and sometimes from the branches as well make it stand out among vegetation everywhere. The tree is dependent on these roots for survival. This mangrove usually grows on the water's edge where the constant moving water and weather is the harshest. The soil it grows in is almost always covered with water. To deal with its saturated environment the tree has lenticels, which are small breathing pores, on its prop roots . The Red Mangroves favourite environment is in an estuary, where the fresh water of the inland and the salt water of the sea mix together. These mangroves deal with the high salt content in the water by screening the water and not allowing the salt to enter the roots at all. This tree has another unique adaptation to its watery world...The way it spreads its seeds. The mangrove seed starts to grow while it is still on the tree. As it grows it sends a small spike downward. When the seed drops it spears into the ground and begins it's life.
Black Mangrove (Avicennia germinans) - This tress also lives in saturated soil and to adapt to this the roots, which are buried beneath the water and soil, send up small, foot-tall extensions called pneumatophores that help the plant breath (exchange gases). Where ever these trees are found the swamp floor is covered with the pneumatophores . Since the black mangrove lives where there is a high salt content in the water it has adapted by bringing the salt in and then excreting it through its leaves. A good way to see if a tree is a Black Mangrove, apart from the pneumatophores, is to lick its leaves to taste the salt.
White Mangrove (Laguncularia racemosa) - This tree also lives in salty, saturated conditions although not as harsh an area as the other mangrove trees. It's adaptation is two small glands on either side of the petiole or on the stem near the base of the leaf. The white mangrove, in extreme conditions, will produce pneumatophores and prop roots like it cousins but this isn't a common occurrence.
as worms, snails, shrimp, mollusks, mussels, barnacles, clams, oysters, and the larger commercially important striped mullet. These detritus eaters are food for carnivores including crabs and fish, subsequently birds and game fish follow the food chain, culminating with man